Concocté par Valentin
Après leurs tribulations au Café du Jura,
Il était une fois le Poêlon d’Or
Avant d’être un restaurant, le Poêlon d’Or était un comptoir à vin, fondé en 1860. Quel meilleur héritage pour fonder un lieu de bombance à Lyon ? C’est pendant l’entre-deux-guerres que l’établissement a commencé à mettre le couvert. Plus tard, c’est la mère lyonnaise Marie-Danielle Rheuter qui a marqué de son empreinte l’histoire de l’établissement, en étant à sa tête pendant plus de 30 ans. Cette dernière a depuis passé le flambeau Murielle et Yann Lalle. Deux amoureux de la gastronomie lyonnaise, tombés en pamoison face au lieu et son histoire fascinante.
À propos de Yann Lalle
Le parcours de Yann Lalle fait honneur au Poêlon d’Or. Bernard Constentin, Philippe Cavent, Alain Ducasse ou Christian Willer sont quelques uns des prestigieux noms qui émaillent sa formation de chef. Une cuisine depuis nourrie et étoffée par de nombreuses expériences à l’étranger. De retour en France à la tête du Poêlon d’Or, Yann Lalle peut compter sur Mickaël Lorini, son chef de cuisine, pour perpétuer la tradition et la renommée de l’établissement.
Un travail sans conteste reconnu depuis, puisque la maison a reçu le Prix du Meilleur Bouchon du Trophée de la gastronomie et des vins en 2017. À noter que le restaurant a été distingué par le label officiel Les Bouchons Lyonnais, qui discerne les parangons de la gatronomie lyonnaise.
Le Poêlon d’Or : un cadre unique et authentique
Ce qui nous frappe dès que l’on franchit le seuil du Poêlon d’Or, c’est évidemment son plafond en bois et en stuc rouge et blanc, hérité de la période Art Déco des années 30. Son sol en carreaux ciment, son arche ou encore sa façade en bois noire achèvent de conférer encore plus de cachet à ce bouchon chargé d’histoire. Ce lieu important à Lyon n’est pas seulement un objet de fierté pour ses propriétaires, il est officiellement classé patrimoine de France.
Et c’est Murielle Lalle qui perpétue cet héritage en définissant l’aménagement actuel du Poêlon d’Or. Banquettes en cuir rouge, cartes postales et photographies des années 20 et 30 au mur, affiches d’époque de Guignol : chaque touche de décoration est pensée pour rendre compte de l’authenticité et de la convivialité du lieu. Une seconde salle, dotée d’une cave à vin, rend hommage à l’aménagement d’origine de lieu mythique d’Ainay.
Entrées en matière
Plat de résistance : pas de résistance
Les larges tablées qui composent le Poêlon d’Or ont beau être remplies et affairées à leurs agapes, les assiettes s’enchaînent grâce à la diligence du service. Les Compagnons s’attèlent ainsi aux ravioles de champinons des bois à la crème de cèpes, à l’andouillette sauce moutarde à l’ancienne et au suprême de volaille, recouvert de sa sauce aux morilles. L’assaisonnement de l’andouillette séduit, la tendreté de la volaille ravit. Malgré tout, on appelle un autre plat en renfort le gratin de macaronis à la sauce béchamel et à l’emmental.
La carte des plats du Poêlon d’Or propose également un saucisson poché et ses pommes rissolées, un boudin noir aux deux pommes, une noix de ris de veau poêlée et bien sûr les immanquables quenelles lyonnaise, à la béchamel ou à la sauce aux écrevisses.
La traversée du dessert
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sur le Poêlon d’Or – Bouchon lyonnais
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