Le Bouchon
des Filles :
mères lyonnaises, filles modernes

Concocté par Paul
La rentrée est déjà actée, le froid est revenu nous titiller : il était temps pour la Compagnie du Rognon d’aller s’installer dans un coin bien douillet, sous la coupe bienveillante des hôtesses qui s’affairent au Bouchon des Filles. C’est à grands coups de sourires et de facéties que l’on est reçus dans ce bouchon où la cuisine s’adapte à nos palais modernes.
Synopsis
La tradition c’est pas du bidon pour les comparses du Bouchon des Filles. Néanmoins, la coutume mérite d’être cuisinée à une sauce “plus actuelle et moins calorique”. C’est en tout cas le pari de Laura Vildi et Isabelle Comerro. Un pari réussi pour leur enseigne qui trône fièrement depuis 19 ans rue Sergent-Blandan. Après avoir travaillé en salle au Café des Fédérations, elles se sont associées pour créer un bouchon “plus féminin et moins gargantuesque”. Cette volonté s’exprime dans des plats “moins gras, qui [plaisent] aux femmes et aux locaux”. (Source : lebouchondesfilles.fr, Le Croque Monde : Lyon et ses environs, leprogres.fr).
Décor
On y retrouve bien nos codes du bouchon lyonnais : les nappes comme les serviettes sont rouges vichy, la vaisselle semble sortie directement des placards de mamie et la panière en osier se voit garnie d’un vrai pain joliment alvéolé et coupé minute. Dans la grande salle, la tapisserie fleurie brille d’un rouge grenat chatoyant. De quoi réchauffer l’ambiance bistrot suggérée par le mobilier en bois et la mosaïque au sol. Et dans la salle du fond, nous étions installés comme à la table du chef : aux premières loges pour assister au ballet bien organisé entre les filles en salle et les hommes en cuisine.
Acte I : les saladiers revisités
L’entrée en matière reflète avec brio l’expérience proposée par Le Bouchon des Filles. En introduction, nous attendait sur table une brioche au cumin qui détonne agréablement des habituels gratons. Pas de chichi pour les entrées : le public se partage des saladiers saisonniers, au gré des humeurs du chef orchestrant depuis les coulisses. Pour ce début octobre, 3 scènes se succèdent : la terrine de joue de porc aux agrumes a ravi l’ensemble des convives. Les harengs betterave sauce curry nous ont superbement surpris. Enfin, une délicieuse salade de lentilles clôturait ce trio de saladiers. C’est un vent de fraîcheur qui enchante ces produits traditionnels et qui a ravi unanimement notre parterre de goinfres.
Acte II : quenelle et coup de théâtre
Paul Bocuse disait que “Lyon est une ville qui donne faim”. Et c’est dans cet esprit que nous avons parcouru la carte des plats. L’onglet de bœuf, les rognons à la crème et le saucisson pistaché ont conquis leur public. Puis vint la quenelle, non pas de brochet… mais de rouget ! Un coup de théâtre qui relança l’appétit et les débats. Néanmoins, l’entracte proposé par les pots de beaujolais et mâconnais a permis de dérouler l’intrigue du repas sans anicroche.
Acte III : une conclusion tout en finesse
En préparation de l’épilogue, quelques fromages sortent des coulisses de la cuisine pour compléter la troupe. Lorsqu’une faisselle nature fait son entrée sur scène, c’est que sa cousine la cervelle de canut n’est jamais loin ! Et pour leur rendre la réplique : un Brillat-savarin fait à souhait. Puis les desserts font leur entrée sur scène : un délicieux cheesecake au citron et une onctueuse ganache au chocolat marquent le dénouement de ce repas mis en cène par Le Bouchon des Filles.
Foire aux questions : Le Bouchon des Filles
Quels plats typiques sont proposés au Bouchon des Filles ?
La carte du Bouchon des Filles célèbre la cuisine lyonnaise dans ce qu’elle a de plus authentique, tout en y ajoutant une touche contemporaine. Le menu unique propose une expérience complète : entrée, plat, fromage, dessert — chaque étape est un clin d’œil à la tradition revisitée.
En guise d’introduction, les saladiers à partager varient selon la saison : terrine de joue de porc, salade de lentilles, harengs à la betterave sauce curry. Côté plats typiques, on retrouve la fameuse quenelle de rouget, l’onglet de bœuf, ou encore la croustille de boudin. Les fromages font honneur au terroir, avec une cervelle de canut savoureuse ou un Brillat-Savarin affiné. Enfin, les desserts maison, comme la ganache au chocolat ou un cheesecake au citron, concluent ce repas gastronomique avec finesse.
Quels sont les avis sur le restaurant ?
Les avis clients sont unanimes : Le Bouchon des Filles propose une expérience conviviale, dans une ambiance à la fois chaleureuse et moderne. Le service, souvent décrit comme accueillant et dynamique, contribue largement à cette atmosphère détendue. La qualité de la cuisine maison, l’originalité des recettes, et le bon rapport qualité-prix sont régulièrement mis en avant. C’est un établissement recommandé tant pour une découverte de la gastronomie lyonnaise que pour une sortie entre amis.
Où se situe le Bouchon des Filles ?
Situé au 20 rue Sergent Blandan, 69001 Lyon, le bouchon se niche dans un quartier vivant et historique, proche de la place Sathonay. Sa position centrale en fait un lieu de choix pour un déjeuner de semaine comme pour un dîner du vendredi soir. On y accède facilement à pied depuis les principaux points d’intérêt du centre-ville.
Quels sont les horaires d'ouverture ?
Le Bouchon des Filles est ouvert du mardi au samedi, à la fois le midi et le soir. Le restaurant est fermé le dimanche et le lundi. Il est conseillé de consulter leur site officiel ou de les contacter pour vérifier les horaires en fonction des saisons ou de jours particuliers.
Quel est le prix moyen des plats ?
Le prix moyen est fixe grâce à un menu unique à 32 euros, incluant entrée, plat, fromage et dessert. Une formule tout compris qui séduit autant les gourmets que les visiteurs attentifs à leur budget. C’est une option abordable pour découvrir des spécialités lyonnaises, cuisinées à partir de produits locaux.
Quelles sont les spécialités de la maison ?
La cuisine du Bouchon des Filles met à l’honneur des spécialités traditionnelles avec une certaine légèreté, pensée pour plaire à une clientèle variée. Parmi les incontournables : la quenelle revisitée, la cervelle de canut, la croustille de boudin, ou encore des recettes maison qui varient au fil des saisons. Le tout est servi avec générosité et respecte l’esprit des recettes lyonnaises, tout en y ajoutant une note moderne et créative.
Comment réserver une table ?
Pour réserver une table, rien de plus simple : il suffit de passer par le site web officiel du restaurant ou de les joindre par téléphone. La réservation est vivement conseillée, surtout le week-end ou pour les groupes, car la capacité est limitée. L’ambiance étant conviviale et intimiste, mieux vaut anticiper pour ne pas passer à côté de cette expérience culinaire unique.
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